La vie reprend dans les restaurants

Par Marie-Catherine Goudreau

C’était le premier week-end d’ouverture pour les restaurants depuis le 30 décembre. Les restaurateurs, serveurs et clients étaient heureux de se retrouver, tout en espérant rester ouvert pour un moment.

Le restaurant Mikes à Saint-Jérôme a ouvert ses portes mardi dernier, le 1er février. « Ç’a super bien été. Tout le monde est heureux et content », souligne le propriétaire, Normand Vezeau.

Même si le restaurant est resté ouvert durant le mois de janvier pour les repas pour emporter et la livraison, cela ne représente que 20 % de leur chiffre d’affaire et les coûts fixes restent. Les subventions du gouvernement ne sont pas suffisantes pour couvrir les frais, explique M. Vezeau.

« Ce n’est pas comme avant la pandémie. On est loin du même achalandage. On doit être à 60 % peut-être. Il y a encore des craintes, mais on est seulement à la première semaine. Comme les autres fois, ça va prendre un peu de temps ramener les gens », soutient le propriétaire.

Par ailleurs, en raison de la pénurie de main d’oeuvre, le restaurant reste fermé les lundis pour « donner une pause aux employés », souligne M. Vezeau. Le reste de la semaine, les employés sont suffisants.

« Comme une équipe de hockey »

Le bar à vin Baumier à Piedmont a ouvert quant à lui mercredi dernier, le 2 février. On pouvait sentir la fébrilité dans le restaurant lors de sa deuxième soirée d’ouverture.

« On est comme une équipe de hockey qui joue sa première game. Ça s’est super bien passé, on est complet pour la fin de semaine », nous explique Nicolas Quinto, copropriétaire du bar à vin qui a ouvert ses portes il y a un plus d’un an.

Le sommelier se sent plus « serein » et « résilient » que l’an dernier, alors que le restaurant a dû fermer durant plusieurs mois une semaine après leur ouverture.

Défi logistique

« Pour nous, c’est surtout un défi au niveau logistique de fermer et de passer mode pour emporter. On ne peut pas stocker d’inventaire, on ne peut pas faire les deux, on ne pas garder tous les employés », souligne M. Quinto.

M. Vezau du restaurant Mikes croit de son côté que son équipe s’est habituée à ce genre de situation. « Au niveau de la logistique, on commence à être bons. Au début, c’était plus compliqué, mais nos employés sont habitués », dit-il. Le restaurant continue à faire la livraison et les repas pour emporter, en plus d’accueillir les gens sur place.

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