La SQDC s’implante officiellement à Piedmont

Par Luc Robert

Après avoir étudié plusieurs sites potentiels pour s’établir dans les Pays-d’en-Haut, la Société québécoise du Cannabis (SQDC) a finalement signé un bail pour avoir pignon sur rue à Piedmont.

L’organisme provincial s’installera donc au 700, chemin Jean-Adam (local 130), un endroit stratégique situé au confluent des municipalités de Piedmont et de Saint-Sauveur. « Le bail est signé et nous entendons ouvrir d’ici la fin de l’été. Le nombre d’années rattachées à l’entente reste toutefois confidentiel, pour des raisons commerciales. Une douzaine d’emplois, tant à temps plein que partiel, seront créés. Les intéressés à postuler pourront faire parvenir leur curriculum vitae via notre site internet. Nous serons bientôt en période de recrutement », a détaillé M. Fabrice Giguère, porte-parole et conseiller en communication, à la Société québécoise du cannabis (SQDC).

Des sources bien informées ont soutenu que la SQDC cherchait un endroit central, dans les Laurentides, après avoir établi un point de vente à Saint-Jérôme (102 rue Valmont) et un autre à Sainte-Agathe-des-Monts (1272 rue Principale Est).

« Encore ici, je ne peux me prononcer au sujet de la localisation, stratégique ou non. Nous avons effectué de la prospection de lieu pouvant convenir. Nous avons consulté et travaillé avec les autorités locales, afin de déterminer un lieu dans un zonage légal. Nous avons répondu à toutes les questions de la municipalité », a-t-il poursuivi.

Giguère a spécifié que la SQDC ne cherchait pas juste un terrain dans les Laurentides. « Nous avons travaillé sur notre plan de développement du réseau de succursales. Il est important d’assurer une présence partout au Québec, tant pour afficher nos produits, que de contrer le marché noir. »

À la municipalité de Piedmont, le maire par intérim, M. Richard Valois, n’a pas voulu s’avancer dans le dossier. « Je peux seulement dire que nous sommes impliqués depuis longtemps dans les pourparlers. Nous ne pouvons rien confirmer pour le moment. Si le directeur du département concerné (urbanisme) trouve que c’est acceptable pour la municipalité, alors le D.-G. fera les propositions qui s’imposent auprès de la Commission municipale du Québec (CMQ). »

M. Fabrice Giguère, porte-parole et conseiller en communication, à la Société québécoise du cannabis (SQDC). Photo courtoisie
M. Fabrice Giguère, porte-parole et conseiller en communication, à la Société québécoise du cannabis (SQDC). (Photo: Courtoisie)

Rappelons qu’avant d’opter pour Piedmont, la SQDC avait fait des approches auprès de Saint-Sauveur et de Sainte-Adèle pour ouvrir une franchise.

« Nous comptons actuellement 81 points de ventes et nous visons le chiffre de 100 succursales, d’ici à mars 2023 », avait poursuivi M. Giguère, lors d’une précédante entrevue téléphonique avec Accès.

Même si une loi provinciale permet à la SQDC de vendre légalement ses produits, l’article 33 l’oblige toutefois « à protéger les mineurs et les clientèles vulnérables ». En outre, l’organisme ne peut s’établir à moins de 150 mètres d’écoles et de services éducatifs.

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