La SQ soutient les élus

Par Anny Champoux

PLAN DE LUTTE. «M. François Boyer a eu la bonne réaction dans les circonstances, soit de faire appel aux autorités», a souligné Daniel Rivest du Service de police de Mirabel.

En effet, pour soutenir le milieu municipal, la Sûreté du Québec a produit un Plan de lutte contre l’intimidation des élus (PLI-Élus) qui les invite à dénoncer, pour leur sécurité.

M.Boyer, conseiller du district 4 à Saint-Colomban, vit une situation d’intimidation depuis plusieurs semaines par la dissémination à grande échelle d’informations visant à mettre en doute son intégrité et à nuire à sa réputation.

Plan opérationnel de la SQ

Pour contrer l’intimidation des élus, la SQ met de l’avant son plan opérationnel sur l’ensemble de son territoire. La première étape est de prévenir le corps policier ayant autorité sur le territoire où l’événement s’est produit, en communiquant avec le poste le plus proche.

Dans le cadre du PLI-Élus, dès qu’un acte d’intimidation ou de violence est signalé, la Sûreté du Québec procède à l’ouverture d’un dossier opérationnel. La SQ instaure ensuite des mesures nécessaires pour faire cesser les actes d’intimidation et de violence. On émet des recommandations ou des mesures de protection sont mises en place.

Finalement, au besoin, le dossier est transféré à un service d’enquêtes spécialisées.

Selon la SQ: «Dénoncer, c’est souvent l’unique façon d’assurer votre sécurité et celle de vos proches en permettant aux autorités policières d’agir rapidement pour mettre un terme à l’intimidation. Dénoncer, c’est aussi protéger notre système municipal et permettre l’application des règlements municipaux en toute sécurité».

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