La drogue au volant sanctionnée par la Sûreté du Québec
Par Luc Robert
Plusieurs personnes circulant dans la MRC des Pays-d’en-Haut devront faire face aux tribunaux, dans trois dossiers d’arrestation en matière de conduite avec les capacités affectées par la drogue.
Tout d’abord, le mercredi 21 octobre dernier peu après 14h, les agents de la Sûreté du Québec (SQ), ont été informés qu’une femme, possiblement en état d’ébriété, se trouvait à une station-service du chemin Jean-Adam, à Saint-Sauveur.
Les policiers ont été en mesure de localiser et d’intercepter le véhicule près du pont Robert, à Piedmont. Après les vérifications d’usage, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de la conductrice, une femme de 44 ans, de Saint-Jérôme.
Cette dernière a été conduite au poste des Pays-d’en-Haut, où un agent évaluateur en reconnaissance de drogues a fait passer une série de tests à la suspecte. Elle a été libérée sur promesse à comparaître. Elle devra revenir au Palais de justice de Saint-Jérôme, où elle pourrait faire face à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies par la drogue. Son permis de conduire a été suspendu pour une période de 90 jours, alors que le véhicule a été remisé.
Puis, le vendredi 23 octobre dernier, la SQ a intercepté un homme possiblement en état d’ébriété, circulant sur le chemin du Domaine, à Saint-Sauveur. Les limiers ont arrêté le véhicule sur le chemin Jean-Adam. Un homme de 31 ans, de Sainte-Adèle, a été arrêté. Testé en reconnaissance de drogues au détachement des PDH, il a été libéré sur promesse à comparaître. Il pourrait faire face à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies par la drogue et possession de stupéfiants. Son permis de conduire a également été suspendu pour une période de 90 jours, alors que le véhicule a été remisé.
Enfin, le samedi 24 octobre vers 23h30, la SQ a localisé et intercepté un véhicule à l’intersection de l’avenue Saint-Gérard et de la rue Robert, à Saint-Sauveur. Un homme semblait endormi au volant. Le conducteur, un homme de 26 ans de Piedmont, a été conduit à un centre hospitalier, afin d’y subir un prélèvement sanguin. Il a été libéré par la suite, avec des conditions à respecter. Il devra revenir devant la justice, à Saint-Jérôme, où il pourrait faire face à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies par la drogue et possession de stupéfiants. Son permis de conduire a été suspendu pour une période de 90 jours, alors que le véhicule a été mis au rancart pour 30 jours.
« Les appareils de détection des cas d’intoxications aux drogues sont encore en période d’évaluation et d’approbation, mais nous sommes en mesure dès maintenant de détecter les conducteurs sous cette influence, grâce aux agents évaluateurs, formés à l’école nationale de police et ailleurs hors province. Lorsque nos agents suspectent un cas de drogue au volant, les personnes interceptées peuvent être soumises aux ECM, soit des épreuves de coordination des mouvements, avec une panoplie de 12 tests différents », a laissé savoir le Sergent Marc Tessier, du service des communications à la Sûreté du Québec.
La SQ invite la population à lui transmettre toute information relative à la conduite avec les capacités affaiblies.
« Selon la situation, on peut amener une personne à l’hôpital, pour un prélèvement corporel (urine). La même conséquence peut survenir : le prévenu est passible d’une suspension immédiate du permis de conduire pendant 90 jours. Nous remercions encore la population pour les renseignements qui ont mené à retirer ces personnes de nos routes ».