La consule des États-Unis rencontre les exportateurs de la région
Par Lpbw
AFFAIRES. De passage à Saint-Jérôme, la consule des États-Unis à Montréal, Maria Nina Fite, a rencontré une trentaine d’exportateurs des Laurentides, mercredi à l’Hôtel de région.
« Nous sommes heureux lorsque des entreprises américaines trouvent des partenaires d’affaires québécois, a dit Mme Fite aux entrepreneurs. Il nous fait tout aussi plaisir que des compagnies du Québec, comme les vôtres, trouvent des opportunités d’investissement et de nouveaux marchés d’exportation aux États-Unis. Nous bénéficions tous de relations commerciales renforcées».
Laurentides International a profité du passage de la Consule générale pour inviter des experts canadiens et américains à parler de la fiscalité américaine, la conformité douanière, la gestion du risque de change et les principaux défis légaux liés à l’exportation chez nos voisins américains.
« Avec le marché américain qui est beaucoup plus sophistiqué qu’il y a 15 ans, les exportateurs se doivent d’être bien préparés, explique Ariel Retenal, directeur et commissaire à l’exportation de Laurentides International. Une rencontre comme celle-ci permet de les sensibiliser aux embûches qui peuvent arriver en cours de route. C’est une belle occasion d’apprendre et de mieux se préparer pour aborder ce marché».
Celui-ci note un intérêt croissant des entreprises pour le marché américain notamment grâce à un taux de change favorable. Toutefois, elles doivent mettre les efforts nécessaires. « Si le dirigeant ne met pas le marché d’exportation dans ses priorités, ça ne fonctionnera pas. Les opportunités sont riches et intéressantes, mais il faut beaucoup de préparation», indique M.Retenal.
«Ma stratégie a tout changé»
La propriétaire de Héloïse Laboratoire Marie-Gabrielle Lamoureux croit, tout comme M.Retenal, que l’occasion est belle d’exporter aux États-Unis grâce au taux de change. « Il y a des opportunités d’affaires, c’est très intéressant».
Si elle visait à faire l’exportation de ces produits écologiques de santé, hygiéniques et naturels notamment en Floride et en Californie, elle a changé d’idée après les discours des différents experts. « Ma stratégie a tout changé à cause des impacts fiscaux. Je crois que je vais maintenant me concentrer sur le nord des États-Unis», a-t-elle dit.
Les différentes informations sur la fiscalité, les lois et les règlements par États lui serviront dans l’élaboration de son plan d’affaires.
Faciliter le commerce
L’occasion était belle pour la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) de présenter sa plateforme numérique Corex, mise sur pied en mars dernier. Cette plateforme vise à faciliter le commerce entre les entreprises du Québec et celles du nord-est des États-Unis.
« C’est difficile d’identifier et de qualifier un partenaire d’affaires. C’est ce que la plateforme permet de faire, souligne Claudine Carpentier, directrice des corridors de commerce à la FCCQ. Il y a toute l’information pertinente pour structurer sa démarche et comprendre les aspects légaux, fiscaux, du transport, de la logistique, le marché public. Ça vient vraiment aider l’entreprise à peaufiner son plan de match du côté américain», indique-t-elle, ajoutant que ce nouvel outil vise aussi à stimuler l’ambition des entreprises à exporter.