Inondations : Pas de retour à la normale avant juillet à l’école de la Volière
Par Luc Robert
Privés de leurs locaux de l’école élémentaire de la Volière, en raison d’inondations ayant causé des bris, la majorité des élèves de cette institution de Saint-Colomban devront terminer l’année scolaire éparpillés.
Le Nord a appris que les travaux de rénovation se termineront, selon le meilleur des scénarios prévus, au milieu de l’été 2021.
« L’école n’est pas officiellement fermée, puisque des élèves y sont toujours présents et que du personnel y travaille toujours, bien qu’en minorité. Sur les 24 groupes de l’école, 22 sont relocalisés dans six écoles différentes et y demeureront jusqu’à la fin de l’année scolaire », a laissé savoir Mme Nadyne Brochu, conseillère en communication au Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN).
Les étudiants ont été relocalisés en janvier dernier aux écoles Saint-Hermas à Mirabel, Bellefeuille à Saint-Jérôme, du Triolet à Saint-Colomban, Sainte-Anne à Saint-Canut, à l’Orée-des-Bois à Saint-Colomban, ainsi qu’à Mer-et-Monde à Mirabel. Certains ont aussi étudié à la maison via internet.
Navettes
Le système de navettes mis en place pour déplacer tous ces jeunes occasionne également des changements d’horaires et de déplacements pour les familles.
« Les jeunes doivent se présenter à l’école de la Volière, le matin, pour prendre une navette et revenir aussi en navette le soir. (…) Certains élèves prennent l’autobus le matin à 7h30 devant leur résidence et arrivent à l’école d’accueil à 8h45. C’est une situation (qui impacte) quelque 500 élèves, parents, professeurs et personnels de l’école de la Volière », a déploré un parent qui désire garder l’anonymat.
Devancer les travaux ?
Certains parents ont fait état que les travaux de rénovation ne progressent pas à la vitesse espérée. Ils demandent s’il y a moyen d’accélérer le processus.
« Le processus suit son cours. Mais malheureusement, même si nous avons tout essayé pour l’accélérer, nous devons nous conformer à chaque étape de ce processus rigoureux. C’est vrai qu’il est complexe, mais nous devons le respecter en intégralité. Il n’y a aucun passe-droit possible. On parle de travaux qui s’échelonneront jusqu’en juillet 2021 », a poursuivi Mme Brochu.
Rappelons que les deux inondations ont été causées par des fenêtres laissées entre-ouvertes. Le gel a causé ensuite des bris de conduites d’eau à l’institution. Les bris d’équipements ont eu lieu sur les deux étages d’une aile.
« La direction de l’école ne nous a jamais dit quelle était la cause exacte des bris. J’ai demandé deux fois la raison et ce qui serait mis en place pour éviter (un nouveau bris). Je n’ai jamais eu de réponse », a évoqué le parent.
Mme Brochu a résumé la situation actuelle de cette façon. « Dans le cas du premier incident, des travaux de peinture étaient en cours dans l’école, quelques jours avant le retour des élèves en classe, en janvier, et pour diminuer l’odeur de peinture, une fenêtre a été ouverte et oubliée. »
« Le deuxième incident s’est produit au retour en classe des élèves et a coïncidé avec l’application des mesures qui nous sont imposées par le gouvernement. Toutefois, nombreux sont les enseignants qui, en temps normal, ouvrent des fenêtres, même en hiver, pour faire de l’aération dans une classe. Il ne nous est donc pas possible à 100 % de lier cet incident à la directive gouvernementale. »