Un motel du secteur Lafontaine a reçu la visite des inspecteurs municipaux. Photo : La Sentinelle

Gros encombrants : Saint-Jérôme surveille les ménages printaniers

Par Luc Robert

Un motel de Saint-Jérôme s’est conformé aux instructions des inspecteurs municipaux pour faire disparaître les encombrants et détritus qui jonchaient sa façade de la route 117, dans le secteur Lafontaine.

L’immeuble de près de 37 500 pieds carrés se trouve présentement en vente. Un groupe de citoyens, qui se surnomme « la Sentinelle », fait présentement la tournée des devantures de commerces locaux, ce printemps, et informe la municipalité de leurs observations au sujet des rebuts.

« Nous avons reçu une plainte à cet effet. (…) Dans le cas ciblé, un avis de non-conformité a été envoyé au propriétaire à la suite de la plainte. Ce dernier avait jusqu’au lundi 24 avril pour se conformer à la règlementation et retirer les encombrants et matériaux qui se trouvaient en bordure de rue. Passé ce délai, les pénalités, comme prévues à l’article 10 du règlement municipal, auraient été appliquées pour chaque journée d’infraction : de 100 $ pour une journée, jusqu’à 2 000 $ pour une 4e journée ou plus », a laissé savoir Mme Marie-Ève Proulx, directrice par intérim au Service des communications et des relations avec les citoyens, à Saint-Jérôme.

La Sentinelle a fait état d’une progression, dans les intentions de l’établissement.

« Ils auraient été supposés utiliser un conteneur à déchets pour autant de débris. Ça fait deux printemps que ça se répète. Si c’est pour de la rénovation, ils n’ont pas le choix. Le stock placé au chemin était pêle-mêle au départ, puis ils l’ont mieux empilé de manière linéaire le lendemain, avant d’en disposer. Nous, les citoyens individuels, devons nous conformer à sortir les encombrants la veille. Je ne vois pas pourquoi un commerçant pouvait créer un dépotoir temporaire, à la vue de tous, pendant une longue période. Ça ne faisait pas une belle image d’entrée de la ville, par la partie nord de la 117, vers l’ancien Hôtel Pigale », a souligné le citoyen, qui préfère taire son identité.

Collectes spéciales

La Ville de Saint-Jérôme avise les résidents et commerçants que les collectes régulières ne peuvent s’occuper des ordures de masse.

« Les encombrants, en raison de leur poids ou de leur grande taille, ne peuvent être ramassés dans le cadre de la collecte des matières résiduelles. C’est pourquoi la Ville planifie une collecte par mois dédiée aux encombrants. À noter que les matériaux et résidus de construction (CRD) ne sont pas des encombrants. Ils doivent être acheminés à l’écocentre ou collectés par un service privé de gestion des matériaux secs », a rappelé Mme Proulx.

La disposition de ce genre d’encombrants revient alors à la charge du commerce qui en dispose.

« Le propriétaire a la responsabilité de veiller à l’enlèvement de ces matières et d’assumer les frais de celles-ci, et ce, qu’il passe par un service privé de gestion des matériaux secs ou encore par le service de l’écocentre. »

Les frais varient selon les types d’encombrants et leurs dimensions.

« Le poids des encombrants ne peut excéder 100 kg et sa longueur, 2,5 mètres. Les tapis, les pièces de métal et les toiles de piscine doivent être coupés en sections maximales de 1 mètre. Ces matières doivent être attachées en paquet d’un maximum de 25 kg. Il est toutefois interdit de déposer les matières suivantes en bordure de rue : les déchets provenant de la construction, les souches et les troncs d’arbres, les branches de plus de 10 cm de diamètre, les pierres, et la terre », a précisé le Service des communications de Saint-Jérôme.

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