Grève du secteur public : Des manifestations partout dans les Laurentides
Les professionnelles en soins des Laurentides se sont jointes au mouvement de grève du 21 au 23 novembre du milieu de l’éducation. Plus de 5 000 travailleuses du FIQ – Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides (FIQ-SPSL) poursuivent ce jeudi et vendredi (23 et 24 novembre) le mouvement de grève entamé les 8 et 9 novembre derniers.
« Quand un gouvernement juge raisonnable d’offrir aux professionnelles en soins une hausse de salaire qui ne couvre même pas l’inflation, quand il souhaite les déplacer d’un centre d’activités à l’autre comme des pions sans tenir compte de leur expertise, il n’y a qu’une chose à faire : dénoncer l’inacceptable et faire monter la pression. Nos membres sont en colère parce qu’elles n’ont pas les moyens de soigner leurs patient-e-s à la hauteur de leur expertise. Mme LeBel, écoutez-nous! », exige Julie Daignault, présidente FIQ-SPSL.
Le Front commun des travailleuses et travailleurs des réseaux publics des Laurentides a également organisé une marche, jeudi le 23 novembre vers 12 h, à Saint-Jérôme. Des manifestations regroupées des alliances syndicales CSN, CSQ, FTQ et APTS ont mobilisé 25 000 personnes dans 6 municipalités de la région. Ce point culminant des trois jours de débrayage se tenait dans les villes de Mont-Laurier, Sainte-Agathe-des-Monts, Saint-Jérôme, Sainte-Thérèse, Saint-Eustache et Lachute.
Rappelons que le Syndicat de l’enseignement de la Rivière-du-Nord attend le 7 décembre pour sortir en grève générale illimitée. « On veut voir quels effets produiront aux tables de négociations les trois jours de grève actuelle. Les instances syndicales ont prévu se revoir pour faire le point dès le vendredi 24 novembre, pour discuter à l’interne de la suite des choses », a laissé savoir Jean-Stéphane Giguère, président par intérim du Syndicat de l’enseignement de la Rivière-du-Nord, dans un article du journal Le Nord.
Du côté du Centre de services scolaire des Laurentides, le syndicat n’a pas confirmé qu’une grève générale illimitée allait avoir lieu.