Gascon alerte l'UPAC
Par Lpbw
Marc Gascon aurait décidé d’alerter l’UPAC quant à des allégations faites par un entrepreneur selon un reportage de Radio-Canada.
Reportage où on apprend que des documents de cour indiquent que "Pierre Ratté, l’ingénieur Louis Farley et l’entrepreneur Dominic Bissonnette auraient signé un contrat de prête-nom fin 2007. Seul le nom de Dominic Bissonnette devait être public."
Selon le reportage les terrains ont été achetés en 2008 et Pierre Ratté s’est retiré comme partenaire fin 2009."
Le projet du domaine Bissonnette se situe dans le secteur des rues Alouette et Geai Bleu . Le procès sur cette affaire est prévu le 2 avril prochain au palais de justice de Saint-Jérôme. Pierre Ratté, directeur général adjoint de la Ville de Saint-Jérôme quittait son poste le 3 janvier dernier, après 22 ans au service de l’administration jérômienne.
D’après un reportage de Radio-Canada diffusé le mardi 26 mars 2013.
La Ville de Saint-Jérôme avise l’UPAC
Dans un communiqué émis le 25 mars 2013, concernant le «Projet Domaine Bissonnette» la Ville de Saint-Jérôme indique qu’elle a reçu une correspondance des représentants de l’entreprise 9109-8657 Québec inc. dirigée par M. Dominique Bissonnette.
Cette correspondance adressée au Service de l’ingénierie a été immédiatement soumise à la direction générale et au maire. Le directeur général et le maire ont immédiatement transmis copie de cette lettre à l’Unité permanente anticorruption (« UPAC »).
«Cette lettre envoyée par les avocats d’un promoteur immobilier oeuvrant dans le projet du domaine Bissonnette (secteur des rues Alouette et Geai-Bleu) soulève des questions troublantes et comporte des allégations extrêmement préoccupantes en lien avec un dossier judiciarisé. C’est pourquoi, sans aucune hésitation, avec l’appui du directeur général de la municipalité, nous avons décidé d’aviser l’UPAC», a déclaré le maire Marc Gascon.
Faits inconnus de la Ville de Saint-Jérôme
Selon la Ville de Saint –Jérôme, «bien que cette lettre comporte a priori des faits inexacts en regard de l’implication de la Ville de Saint-Jérôme, elle fait état de l’implication d’une personne qui n’est plus à l’emploi à la Ville de Saint-Jérôme dans le cadre du développement d’un projet immobilier d’importance.»
« L’implication de cet ancien employé de la Ville de Saint-Jérôme, tel qu’allégué dans la lettre issue du promoteur, soulève de graves interrogations. Cette implication était jusque-là inconnue du cabinet du maire, de la direction générale et du Service de l’ingénierie. C’est pourquoi je n’ai pas hésité une seule seconde à recommander une démarche auprès de l’UPAC », a mentionné le directeur général Éric Lachapelle
Aucun commentaire
Puisque ce dossier est judiciarisé et qu’il est maintenant soumis aux autorités compétentes, les représentants de la Ville de Saint-Jérôme n’ont pas l’intention d’émettre d’autre commentaire à cet égard, indique le communiqué en précisant que «considérant la nature particulière des allégations soulevées dans la lettre reçue du promoteur, cette lettre a été portée à la connaissance de l’ensemble des membres du conseil de la municipalité accompagnée d’une copie de la lettre envoyée par le maire et le directeur général à l’attention de l’UPAC.»
La Ville de Saint-Jérôme indique qu’elle déploiera tous ses efforts afin de collaborer avec l’UPAC dans toute enquête qu’elles jugeraient utile de mener dans les circonstances. Cette disponibilité a été confirmée par écrit, par le maire et le directeur général, auprès de M. Robert Lafrenière, commissaire à la lutte contre la corruption.