François Boyer ne cédera pas à l’intimidation
Par Anny Champoux
ENQUÊTE. Le Service de police de Mirabel (qui dessert le territoire de Saint-Colomban) enquête sur une série d’actes d’intimidation et de harcèlement qui portent atteinte à l’intégrité du conseiller municipal de Saint-Colomban, François Boyer, et dont les coupables sont toujours recherchés.
«C’est un geste criminel passible de cinq à dix ans de prison», a souligné Daniel Rivest du Service de police de Mirabel, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 3 juillet, à l’Hôtel de région, à Saint-Jérôme. Les cinq maires de la MRC de la Rivière-du-Nord s’y sont rassemblés pour appuyer le conseiller Boyer.
Information diffamatoire
C’est au mois de janvier dernier que M. Boyer aurait reçu la première d’une série de lettres contenant de l’information diffamatoire. Depuis, d’autres élus de Saint-Colomban, des citoyens, des entreprises et des établissements publics en auraient reçu aussi, via Postes Canada.
«On associe souvent l’intimidation aux jeunes dans les écoles. Sachez que ça se passe aussi en politique», a souligné le maire de Saint-Colomban, Jean Dumais. «On souhaite que ça cesse», a renchéri Bruno Laroche, préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord et maire de Saint-Hippolyte.
Injustifié
Supporté de tous et accompagné de sa conjointe et de ses enfants, François Boyer a confirmé que cette intimidation est injustifiée.
«Depuis 2007, les citoyens me donnent la chance de les représenter et je continuerai à exercer ce rôle. Jamais je ne céderai à ce genre d’intimidation», a conclu le conseiller.