UQO – Saint-Jérôme
Entretien avec le recteur Denis Harrisson
Chronique affaires et économie
Jean-Claude Tremblay, MBA Collaboration spéciale
Pendant que certains jeunes rêvaient de rencontrer un joueur de hockey professionnel, moi, j’étais fasciné par le milieu universitaire et celui des affaires. J’ai beaucoup appris, et apprends toujours, des nombreux dirigeants et autres pointures entrepreneuriales que j’ai l’occasion tantôt d’interviewer, et tantôt de coacher. Cependant, aujourd’hui, je réalise un précieux souhait et franchis une importante étape en ayant le privilège de m’entretenir avec nul autre que le recteur de l’Université du Québec en Outaouais, M. Denis Harrisson.
Malgré tout l’intérêt que j’ai pour l’enseignement et le monde universitaire, je dois avouer que ma perception de l’UQO à Saint-Jérôme était limitée. D’abord parce que croyais (à tort) qu’il y avait peu de programmes, et ensuite qu’il ne s’agissait que d’un établissement de type satellite. Or, l’établissement d’enseignement supérieur représenté par M. Harrisson n’est nullement une succursale, mais bel et bien une université à part entière, une qui ne cesse de grandir, une résolument au service des gens d’ici.
S’il est vrai que Platon a été le premier à prendre en compte les trois grands fondements de la philosophie, soit l’être, la connaissance et le comportement, l’Université du Québec en Outaouais, elle, a établi ses propres fondations lors de l’inauguration du campus à Saint-Jérôme, en 2010. En effet, elle s’est donné comme mission d’assurer son rôle de transmission, de création et de diffusion du savoir dans les Laurentides, mandat qu’elle remplit avec brio, jour après jour.
D’ailleurs, les Laurentides ont soif de savoir, et l’université met tout en œuvre pour les abreuver à travers plusieurs programmes plus innovants les uns que les autres. Sur ce, saviez-vous que l’UQO fait figure de référence mondiale, notamment à travers ses nombreux groupes, chaires et équipes de recherche qui œuvrent à Saint-Jérôme? De la Chaire de recherche du Canada sur la violence faite aux enfants en passant par l’équipe de recherche et d’intervention en santé mentale des anciens combattants, jusqu’au Centre de recherche en intervention familiale, l’UQO a de quoi être fière de sa singulière contribution.
Une université humaine, branchée sur la réalité
Un des défis de l’éducation universitaire est de développer une offre de formations qui correspond à la réalité sur le terrain. On reproche souvent aux programmes d’être trop théoriques, et de manquer d’éléments pratiques, ce qui rend ardu le transfert des connaissances dans le milieu de travail.
L’UQO n’a pas attendu la critique pour agir : elle développe et améliore ses programmes avec l’apport direct du milieu privé et public. École de proximité, multidisciplinaire et consciente des enjeux tant sur le plan international que local, elle collabore notamment avec le CISSS, les chambres de commerce et le milieu des affaires laurentien, ce qui lui permet de rester pertinente et efficace. Sciences de la santé, robotique, génie électrique et administration des affaires, le leadership de l’université est partout, et il est surtout collé sur des besoins en formations bien réels de notre société.
Mes conclusions
À plusieurs reprises durant l’entrevue, j’ai dû ramener le recteur à l’ordre! En effet, M. Harrisson a semblé vouloir esquiver certaines questions touchant sa grande contribution, préférant de loin laisser la place à la noble institution qu’il représente. Je suis cependant en bonne position pour donner à César ce qui revient à César et, ainsi, souligner l’humilité et l’altruisme dont le recteur de l’UQO fait preuve.
Sous le manteau intellectuel de ce gestionnaire aguerri se cache un homme sensible et pragmatique. Le succès du plus haut dirigeant de l’UQO repose sur quelques principes de base, savamment maîtrisés. D’abord, il a le sens de la diplomatie, sans pour autant avoir la langue de bois. Il fait preuve de courage managérial, et n’a pas peur de communiquer le fond de sa pensée, avec tact, certes, mais sans détour.
Ce qui m’a allumé par-dessus tout est sans contredit son grand talent d’ambassadeur. Dans un contexte d’entreprise privée, je connais quelques conseils d’administration qui rêveraient d’avoir dans leurs rangs un chef d’entreprise qui met les intérêts de l’organisation avant les siens : c’est ce que M. Harrisson fait au quotidien.
Pour la diplomatie et l’implication du recteur, pour la rigueur des chercheurs, pour la passion du corps enseignant, pour le professionnalisme du personnel en place, ainsi que pour le dynamisme étudiant, je n’ai d’autre choix que de décerner la note méritée de A+!
UQO – Saint-Jérôme
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Sans frais : 1 800 567-1283