Laurentides : Une visite au Salon de l’emploi
Par Journal-le-nord
Françoise LeGuen – Le 11 mai dernier se tenait le Salon Laurentides en emploi au Cégep Saint-jérôme, qui regroupait différentes organisations de la région. Nous avons rencontré quelques-uns des représentants.
Groupe Santé Arbec
À Saint-Jérôme, le CHSLD Louise-Faubert fait partie du Groupe Santé Arbec depuis mars 2018. Son réseau compte 14 établissements répartis dans les régions de Lanaudière, des Laurentides et de la Montérégie, 1 300 salariés, 275 chambres en ressources intermédiaires (RI), 636 lits en centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et 177 chambres en résidence pour aînés (RPA). « On a besoin de gens dévoués pour s’occuper des personnes âgées. Être travailleur en CHSLD, ce n’est pas facile. Il faut que les gens aient une grande passion, une grande humanité, que ce soit des personnes de cœur. Ici, des postes sont ouverts dans beaucoup de départements, au niveau de nos soins, de l’entretien ménager et des services alimentaires », explique Véronique Jean du Groupe Santé Arbec.
La Chambre de commerce et d’industrie de St-Jérôme métropolitain (CCISJM)
« La Chambre de commerce et d’industrie de St-Jérôme métropolitain (CCISJM) est fière de s’inscrire dans le mouvement de la campagne Laurentides en emploi pour attirer des talents à venir trouver des emplois dans la région, explique Carmen Sanchez, directrice générale de la CCISJM. Au niveau de la Chambre de commerce on a collé l’événement du Salon de l’emploi à notre propre initiative, Les Laurentides à mon image, qui vise à aller recruter des gens à Montréal pour les inciter à venir s’installer dans la région. Nous avions deux autobus qui partaient de Montréal avec 60 personnes qui venaient à Saint-Jérôme, au Salon, pour trouver un emploi. À titre de Chambre de commerce, on est là pour soutenir les entreprises et c’était naturel pour nous d’organiser cette initiative pour essayer de combler les postes à pourvoir. On est là pour soutenir le développement économique de la MRC de Rivière-du-Nord. On crée des occasions d’affaires pour que l’économie se développe et que les entreprises et les organismes aient tout ce qu’il faut pour continuer à grandir et faire rayonner la région. »
Centre d’intégration en emploi Laurentides
Le Centre d’intégration en emploi Laurentides, un organisme privé, sans but lucratif, créé en 1984, s’occupe de l’accompagnement des personnes immigrantes dans l’adaptation au marché du travail québécois et la recherche d’emploi. Le C.I.E. Laurentides chapeaute trois places d’affaires localisées à Saint-Jérôme, Sainte-Adèle et Sainte-Agathe-des-Monts. « L’organisme aide les personnes qui cherchent de l’emploi en leur donnant des outils. Par exemple, aujourd’hui, des collègues de travail sont allés à Montréal chercher des personnes immigrantes pour les aider à intégrer le marché du travail dans la région. Elles sont venues au Salon de l’emploi en autobus. On a aussi différents programmes comme Ma place au soleil qui s’adresse aux jeunes parents âgés de moins de 25 ans, et leur offre la possibilité de se préparer à un retour aux études. On sait que la pénurie de main-d’œuvre va s’accentuer dans les 10 prochaines années. Il faut miser sur les personnes immigrantes et aussi sur les travailleurs expérimentés », soulignent Valérie Monette, agente de développement et Michèle Bartocetti, conseillère en emploi C.I.E.
Intégration-Travail Laurentides
Intégration-Travail Laurentides vise l’intégration, le suivi et le maintien en emploi ou le retour aux études de leurs diverses clientèles. L’organisme accompagne particulièrement les personnes en situation d’handicap, ayant un dossier judiciaire ou ayant eu des problèmes de dépendance et les personnes ayant des problèmes neurologiques (TDA-H, dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, etc.). « Notre plus grand défi est la sensibilisation auprès des employeurs à engager la différence, nous dit Michelle Fredette, conseillère en emploi. Avec la pénurie de main-d’œuvre, les employeurs ont une certaine crainte à engager des personnes différentes parce qu’ils ne savent pas comment agir avec elles. On doit leur expliquer qu’elles sont fiables en tant que main-d’œuvre. Ce sont des gens loyaux qui ne vont pas chercher à partir pour un autre emploi. On admet dans les Laurentides environ 420 nouvelles personnes par année en situation de handicap. Notre taux de placement est de 75 %. Mais on a encore du travail à faire! Plus de 80 % de notre clientèle sont des personnes en situation de handicap et 20 % sont d’ex-toxicomanes ou ont un casier judiciaire. »
Commission scolaire des Laurentides
« La plus grosse pénurie de main-d’œuvre est au niveau des enseignants, surtout en anglais. J’ai énormément de difficulté à recruter des gens, autant au niveau du primaire que du secondaire, souligne Marie-Josée Théoret, coordonnatrice des ressources humaines. Au niveau du personnel de bureau, on s’en est bien sorti cette année et on a été capable d’aller recruter du personnel avec de l’expérience. Nous avons de la difficulté au niveau des surveillants d’élèves, car se sont souvent des emplois à statut très précaire, avec peu d’heures, de 15 à 20 h semaine, le midi et pendant les récréations. C’est notre défi. Les orthophonistes et les ergothérapeutes sont aussi très difficiles à recruter. Ils travaillent plus dans le privé ou au niveau de la santé. » La CSL emploie environ 1 700 personnes.
Partenaires
Les élus et les MRC de la région des Laurentides, appuyés par la Direction régionale de Services Québec des Laurentides et divers partenaires, dont les chambres de commerce et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides se sont unis pour mettre en place le Salon Laurentides en emploi.