(Photo : Antoine gascon)
Le directeur Jean-Pierre Tremblay et la directrice adjointe Annie Marcotte posent avec deux élèves.

École secondaire Saint-Stanislas : Interdiction du cellulaire en tout temps

Par France Poirier

L’école secondaire Saint-Stanislas de Saint-Jérôme est l’une des seules écoles au Québec à interdire le cellulaire en tout temps, y compris sur les heures de pauses et de dîner.

C’est dans le but de favoriser la communication et les échanges entre les élèves que la direction a pris cette décision, il y a déjà sept ans. La plupart des élèves le laissent dans leur casier. Mais si l’un d’eux décide de l’apporter en classe, il ne faut pas qu’il le sorte, sinon son cellulaire sera confisqué.

Malgré l’interdiction, il y en a toujours qui essaie de déjouer le règlement et la direction souligne que cinq à six cellulaires sont saisis en moyenne par semaine.

« Dans le cas d’une saisie, les parents ont le choix de venir chercher le cellulaire et l’enfant aura une retenue, sinon le cellulaire est confisqué pour cinq jours ouvrables », explique le directeur Jean-Pierre Tremblay.

Selon lui, le fait de ne pas utiliser le cellulaire à l’école contribue à la communication entre les individus.

« Avec le cellulaire, chacun est de son côté et ne se parle pas. Les jeunes participent plus à la vie étudiante, jasent entre eux et tissent des liens », selon le directeur.

Le directeur est conscient que cette règle est à contre-courant et que peu d’écoles ont adopté un tel règlement. « Il semble que nous soyons peu d’école qui impose cette façon de faire dans le code de vie. Comme école, il faut y croire et ça se gère bien. Il faut être cohérent et constant avec nos décisions », ajoute monsieur Tremblay.

Une école axée sur la communication

« Nous voulons que les gens parlent entre eux et toutes nos décisions vont dans le sens de la communication. La devise de notre école est Mon école, ma famille et nous travaillons à favoriser les contacts humains », ajoute-t-il.

On se souvient que l’école Saint-Stanislas avait fait un bon majeur dans le classement du palmarès des écoles en novembre dernier, en passant du rang de l’une des pires au rang de l’une des meilleures écoles au Québec.

Le directeur expliquait cette situation par la rigueur du suivi des élèves et par la prévention grâce au mentorat fait par des professeurs. De plus, n’ayant qu’une seule salle pour les professeurs, ceux-ci sont en contact et peuvent régler en équipe des situations qui se produisent avec un élève.

Dans les écoles du Québec, le cellulaire est évidemment interdit en classe, mais est il est permis lors des pauses et l’heure du dîner.

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