Développement durable : Saint-Jérôme modifie certains règlements
Par Daniel Calvé
Dans une perspective de développement durable, la Ville de Saint-Jérôme a débuté une vaste réforme qui vise à modifier ses règlements d’urbanisme.
« Saint-Jérôme a une réelle volonté d’améliorer son empreinte écologique et pour ce faire, chaque geste compte. C’est pourquoi il est important que nos règlements s’inscrivent dans une réflexion globale et s’arriment sur les principes de développement durable », précise Mylène Laframboise, conseillère municipale mandataire à l’environnement et au développement durable.
Plusieurs initiatives pour l’environnement
En novembre, Saint-Jérôme proposera un projet qui autorisera les potagers dans les cours avant et qui assouplira les normes relatives à l’implantation de capteurs d’énergie de type solaire ou éolien.
Ce projet permettra aussi d’apporter une protection supplémentaire aux espaces verts.
Enfin, l’administration souhaite également simplifier les normes relatives à la plantation d’arbres et veut permettre l’implantation de bornes de recharge pour les véhicules électriques dans les aires de stationnement.
Un autre projet du type « Omnibus » fut aussi voté lors de la séance du conseil d’octobre. Il interdit à présent l’entassement, l’entreposage ou le dépôt de neige dans certains endroits spécifiques. Le règlement précise aussi l’orientation du bâtiment principal résidentiel par rapport à la ligne de rue et permet l’installation d’une clôture dans la cour. François Poirier, conseiller municipal mandataire à l’harmonisation et à l’aménagement du territoire, tient à féliciter ces initiatives: « Il reste du travail à concrétiser, mais je suis convaincu de la pertinence de notre démarche qui met la table à la mise en place prochaine d’une commission municipale sur l’enjeu des changements climatiques ».
Ces actions s’inscrivent dans une série de mesure mise en place par la Ville de Saint-Jérôme afin de favoriser le développement durable.
La ville investit aussi plusieurs millions de dollars depuis quelques années pour améliorer l’efficacité de son réseau d’égouts. Son Plan d’économie d’eau potable a réussi à réduire de 566 à 421 litres, la consommation moyenne quotidienne par personne sur le territoire.