Des projets résidentiels à venir à Prévost
Par Simon Cordeau
Lors de la séance du 8 juillet, le conseil de Prévost a adopté une résolution générale de principe pour le projet résidentiel Clos-du-Bourg, sur la rue du Clos-des-Réas. En planification depuis plus de deux ans, le projet comptera 110 unités de logement, principalement locatives. « Il va y avoir une redevance au développement de 660 000 $, plus des frais de parc, plus la richesse foncière que ça va créer », a précisé M. Germain.
Le conseil a aussi adopté une telle résolution pour le projet résidentiel sur la partie sud de l’ancien terrain de golf. Celui-ci comptera 450 unités bâties sur 5 ans. La valeur moyenne des logements sera de 336 500 $. La richesse foncière totale sera de 163 M$, ce qui rapportera annuellement 1,5 M$ en revenus à la Ville, en plus d’une redevance au développement de 2,7 M$. Aussi, 95 % des milieux humides seront sauvegardés.
« Ça va apporter une diversification de l’offre de logements. […] Le projet intègre des éléments de mobilité durable, de préservation des milieux naturels, la possibilité de vivre en communauté, dans un milieu de vie complet et à proximité des services et des espaces verts », a souligné le maire.
Droit de préemption
Le conseil modifie son règlement sur le droit de préemption. Celui-ci pourra être utilisé pour acquérir une voie publique ou un réseau cyclable, des espaces publics, des espaces naturels, des terrains de jeu, un accès à l’eau, un parc, pour l’implantation ou l’agrandissement d’un établissement scolaire ou d’un immeuble municipal, ou pour du logement social, communautaire ou abordable, a-t-on détaillé. « On vient élargir la portée du règlement, comme d’autres villes l’ont fait », a expliqué le maire.
Le conseil a aussi assujetti certains terrains du parc de la Coulée pour des fins de création de parcs. Il s’agit de terrains enclavés entre les Clos-Prévostois et les territoires de Saint-Hippolyte et de Sainte-Sophie. « On souhaite que ces terrains-là gardent leur vocation de conservation naturelle », a souligné M. Germain.
Rappelons que si des propriétés assujetties au droit de préemption sont mises en vente et qu’une offre d’achat est faite, la Ville peut décider de les acheter en premier au prix du marché. C’est essentiellement un droit de premier refus, et non une expropriation ni un droit de réserve. « Dans certains cas, les gens nous ont contactés d’eux-mêmes pour dire : « Oui, je serais peut-être intéressé à vendre » », a illustré le maire.