(Photo : Courtoisie)
Le groupe de l’AEP Mécanique de véhicules électriques.

Des formations qui répondent aux besoins du marché

Par France Poirier

Suivre une formation, s’assurer d’un emploi et être rémunéré, c’est possible avec le soutien du Service d’aide aux entreprises (SAE) et du Centre d’études professionnelles (CEP) de Saint-Jérôme.

Le Service d’aide aux entreprises (SAE) répond à la demande des employeurs pour trouver et former du personnel dans différents métiers. « On se démarque parce que nous avons les DEP (diplômes d’études professionnelles), mais également les AEP qui sont les attestations d’études professionnelles. Celles-ci ont été mises en place pour répondre aux besoins du marché du travail de façon plus directe. »

Ce sont des formations de plus courte durée. « Quand on veut démarrer un AEP, c’est pour répondre à un besoin au niveau de la main-d’œuvre. Ce sont des formations distinctes. On doit trouver un moyen de financer ces formations. On les fait connaître », expliquent Yanie Villeneuve et Pascale Mauger, agentes de développement.

La cohorte de l’AEP Réglage-opération presses-plieuses en tôlerie de précision.

Formation unique au Québec

Le CEP de Saint-Jérôme est le seul au Québec à offrir l’AEP Réglage-opération presses-plieuses en tôlerie de précision, ayant réussi à obtenir un nombre suffisant d’inscriptions. Pour ce qui est de l’AEP Mécanique de véhicules électriques, c’est une formation qui est offerte ailleurs, mais le CEP de Saint-Jérôme a été dans les premiers à l’offrir.

« La formation presse-plieuse se termine le 7 juillet. On va faire une autre demande pour former une nouvelle cohorte. C’est un poste difficile à recruter, car de moins en moins de gens sont formés. Plusieurs entreprises nous avaient contactés pour recruter et c’est comme ça que nous avons démarré cette formation. C’est une réponse directe aux besoins du marché », soulignent les agentes de développement.

Elles sont fières d’avoir été le seul établissement qui a réussi à démarrer cette formation. « Contrairement à d’autres formations, celle-ci exigeait un 3e secondaire. Alors ça répondait à une clientèle qui n’avait pas complété son secondaire et qui avait des emplois précaires moins bien rémunérés. En l’espace de quelques mois, ils reçoivent une formation de 630 heures. Ils sont jumelés à une entreprise et obtiennent tout au long de leur formation un salaire de 25 $ de l’heure. Celui-ci sera possiblement bonifié lorsqu’ils seront diplômés. C’est un beau succès », expliquent-t-elles.

Véhicules électriques

« La formation en véhicules électriques est relativement nouvelle. Le CEP a été sélectionné pour la donner. Ce sont des cohortes de dix élèves et ce sont des courtes formations qui représentent 645 heures, soit environ 6 mois. La première cohorte terminait le 27 juin. Plusieurs de nos élèves qui avaient fait le DEP en mécanique automobile ont décidé de suivre cette formation pour se spécialiser. Nous sommes quelques régions au Québec qui la donne. Nos élèves ont été rémunérés pendant la formation », expliquait Sylvie Fortin, directrice adjointe au CEP Saint-Jérôme, équipement mécanique et véhicules électriques.

« On prévoit partir une nouvelle cohorte en janvier selon les besoins du marché. Nous, ce qu’on veut, c’est de travailler avec les employeurs de la région pour favoriser une relève », souligne Yanie Villeneuve, agente de développement.

« Pascale et Yanie travaillent très fort pour trouver des employeurs qui répondent aux besoins. De notre côté, on s’assure que l’élève soit bien. Le professeur se rend en entreprise pour assurer un suivi. Nous avons des enseignants en mécanique auto qui sont des experts en véhicules électriques. Ils forment les experts dans les entreprises. Nous avons 5 maitres formateurs en véhicules électriques », ajoute Mme Fortin.

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