Des écoles vieillissantes dans Rivière-du-Nord
La semaine dernière, Radio-Canada révélait une liste des établissements scolaires classés en « mauvais » ou « très mauvais » état. Dans les Laurentides, plusieurs écoles en faisaient partie.
Selon les données recueillies par Radio-Canada, on peut voir que plusieurs écoles dans les Laurentides sont en mauvais ou très mauvais état. Au Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN), on compte 9 écoles qui sont cotées E, c’est-à-dire qui sont en « très mauvais » état. Puis, 6 écoles sont cotées D, soit en « mauvais » état.
Au Centre des services scolaire des Laurentides, c’est plus de 11 écoles qui sont en très mauvais état, puis 4 écoles qui sont en mauvais état. Au total, 1931 bâtiments scolaires vétustes sont cotés D ou E à travers la province. C’est plus d’une école sur deux qui est dans un mauvais ou un très mauvais état au Québec, peut-on lire dans l’article de Radio-Canada.
Dans Rivière-du-Nord, le parc immobilier est vieillissant, explique Nadyne Brochu, conseillère en communication au CSSRDN. « Ce sont des immeubles qui nécessitent beaucoup d’entretien. Ce n’est pas parce qu’ils ont une cote de D ou E qu’ils ne sont pas sécuritaires », dit-elle. Selon elle, ces bâtiments nécessitent plus d’entretien, mais ne sont pas pour autant en « mauvais état ».
L’école primaire Saint-Joseph à Saint-Jérôme fait partie de la liste des établissements en « très mauvais état ». Celle-ci fête cette année son 100e anniversaire, souligne Mme Brochu. « Souvent, ce sont des écoles qui ont différentes vocations au fil des ans. »
Réfections majeures, plus de logistique
Dans le Plan directeur immobilier du CSSRDN, on a planifié sur une période de 10 ans différents travaux. Toutefois, certaines réfections majeures doivent être faites sur une plus longue période, ce qui complique les travaux. Des rénovations de plus grande envergure nécessitent donc une plus grande logistique, souligne Nadyne Brochu.
« Il faut calculer comment on peut rentrer dans une école sans nuire aux activités pédagogiques. C’est un jeu de dominos auquel nos spécialistes sont en train de réfléchir. On analyse présentement la situation », explique-t-elle.
Par exemple, pour effectuer les rénovations à l’École Le tremplin dans Argenteuil, la clientèle de l’école doit déménager dans un autre établissement. Les travaux doivent d’ailleurs commencer dès l’automne. Les élèves qui fréquentent ces locaux déménageront dans ceux de l’édifice Marchand dès la prochaine rentrée scolaire. Les élèves de la formation générale des adultes sont maintenant dans leurs nouveaux locaux au Carrefour du Nord.
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« L’été, c’est l’occasion pour nous de faire des travaux d’envergure mineure. Par exemple, la réfection des toitures, des fenêtres, des portes, du système de chauffage, etc. […] Le premier jalon des réfections majeures, c’est l’école Le Tremplin », affirme la conseillère en communications.
Selon Nadyne Brochu, il est important de nuancer. « Ce n’est pas parce que des écoles sont cotées D ou E que les établissements sont en train de tomber. On le sait, et on met de l’argent pour les maintenir sécuritaires pour personnes qui les fréquentent, en attendant de faire les réfections majeures », conclut-elle.
1 commentaire
Le message est pour Marie-Catherine Goudreau. Dans votre article « Des écoles veillissantes dans Rivière-du-Nord, en dessous de la photo de l’école St-Joseph, vous dites qu’elle existe depuis 30 ans. J’ose espérer que c’est tout simplement une erreur, puisque l’école à presque 100 ans.