Des centaines de véhicules partaient de Saint-Jérôme
Par France Poirier
Plusieurs centaines de camionneurs et d’automobilistes s’étaient donnés rendez-vous dans le stationnement du Walmart à Saint-Jérôme, samedi matin, pour participer au convoi de la liberté.
Dès 6h30, on comptait déjà un grand nombre de personnes et de véhicules. Certains accompagnés d’enfants ont bravé le froid sibérien pour faire entendre leur voix. Plusieurs milliers de personnes étaient sur place pour participer au départ du convoi.
D’autres s’étaient massés sur le bord de l’autoroute dans un stationnement commercial de la rue Maher. En groupe, en famille, ils disaient être là pour appuyer les camionneurs et leur démontrer leur soutien en lien avec l’obligation vaccinale décrétée pour traverser les frontières vers les États- Unis ou pour entrer au Canada. Le gouvernement américain a imposé les mêmes règles.
Par ailleurs, d’autres groupes se sont greffés au mouvement national des camionneurs pour démontrer leur ras-le-bol contre toutes les mesures sanitaires.
Départ sous escorte policière
Comme convenu, à 7h30, ils ont pris le départ encadré par les policiers. Ils prenaient la route vers Ottawa pour manifester contre les différentes mesures sanitaires et rejoindre les camionneurs de partout au Canada. Des centaines de personnes se sont massées le long de la route en signe d’appui.
« L’événement s’est bien déroulé. Il n’y a eu aucune incivilité commise. Il a fallu 45 minutes pour que plus de 500 véhicules (automobiles, camions et camions lourds), prenant part au convoi de la liberté, puissent atteindre l’autoroute 15 en direction d’Ottawa, étant très nombreux. Les policiers étaient sur place afin d’assurer la sécurité de tous et d’encadrer le convoi pour la circulation », nous a fait savoir l’agente Mélissa Bossé du Service de police de Saint-Jérôme, lundi matin.
Lundi matin à Ottawa, il y avait encore un grand nombre de manifestants, et outre des événements isolés, on souligne que tout se passait relativement dans l’ordre.
Certains ont fait savoir qu’ils resteraient sur place tant que les mesures sanitaires ne seraient pas abolies.