Débris au barrage Saint-Jérôme : Un nettoyage entrepris dès la fin juin
Par Luc Robert
La direction générale des barrages du MELCCFP a informé Revenu Québec qu’elle procèdera à l’enlèvement des débris accumulés au barrage de Saint-Jérôme au cours de la période juin-juillet.
Les travaux seront effectués à partir de la rive en amont gauche du barrage.
« Des employés du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), en embarcation, iront attacher les débris et ceux-ci seront tirés à la rive, au moyen d’une débusqueuse forestière. Les débris seront ensuite déposés dans des conteneurs et transportés pour disposition jusqu’à un site autorisé », a informé Mme Mylène Gagnon, relationniste à Revenu Québec.
Les détritus de matelas, de billots, de branches et même d’un cabanon, qui bouchent partiellement certaines ouvertures de l’ouvrage, seront récupérés.
« Les travaux seront effectués en juin – juillet, afin d’assurer la sécurité du personnel affecté aux travaux de nettoyage (débit moindre et température de l’eau plus chaude à cette période). L’utilisation d’une grue ne serait toutefois pas possible, en raison de la distance entre les débris et l’espace de stationnement de la grue, aussi compte tenu que les accès aux rives sont (situés) sur des terrains privés », a-t-elle poursuivi.
La Direction générale des barrages (DGB) a réalisé une inspection préventive de l’ouvrage, lors de la crue des eaux survenue au cours des dernières semaines.
« La Direction générale des barrages dispose de l’expertise nécessaire pour évaluer et prendre les mesures de sécurité qui s’impose. Revenu Québec demeure en communication constante avec la Ville de St-Jérôme et le MELCCFP, concernant l’état et la sécurisation des lieux. Hormis les actions de sécurisation du site, aucun travaux n’ont été autorisés », a spécifié Mme Gagnon.
Une corvée de ménage dans le secteur du barrage s’est déjà tenue par le passé, derrière l’actuel Gym-X.
« La DGB surveille et sécurise le barrage. Dans ce cadre, elle est intervenue régulièrement pour prévenir divers problèmes de sécurité (présence de squatteurs, amoncellement de débris en amont, affaissement de sol, etc.). »
N’empêche qu’à la visite des lieux par le Journal Le Nord, des itinérants vivaient encore sous une partie de la structure cimentée de l’est. Un énorme trou dans le sol, avec deux tuyaux sectionnés, gisant encore béants, en plus qu’aucune clôture empêche l’accès aux abords de l’ouvrage ont été notés.