COVID-19 : Des activités permises pour la semaine de relâche
Par France Poirier
« Les journées allongent, le printemps s’en vient et l’hiver n’est pas fini. Même chose avec la pandémie, ça s’améliore, mais la pandémie n’est pas finie », a lancé le premier ministre François Legault lors de son point de presse mardi.
« Plusieurs raisons nous portent à être très prudents. Premièrement, à cause de la situation dans les hôpitaux, il y a encore du délestage. Deuxièmement, le personnel qui est au front depuis 11 mois est épuisé et troisièmement, il y a les variants. Avec l’augmentation du nombre de cas du variant Britannique, si on ne fait pas attention le nombre de cas pourrait exploser. Et finalement, il y a la semaine de relâche », a ajouté François Legault.
Il explique avoir eu beaucoup de discussions avec la Santé publique. « Il faut être plus prudent que moins prudent. On doit attendre avant de faire un déconfinement. Le 22 février, la seule région qui passera de la zone rouge en zone orange, c’est l’Outaouais », a souligné monsieur Legault.
Semaine de relâche
Par ailleurs, pour la semaine de relâche, le gouvernement a voulu permettre des activités aux familles. « Nous avons pris cette décision pour accommoder les parents. À compter du 26 février, les cinémas seront ouverts et les sports intérieurs seront permis en famille. À l’extérieur, les activités seront maintenant permises pour 8 personnes ensemble. »
Le couvre-feu est maintenu à 20 h en zone rouge. Il n’est toujours pas permis de louer un chalet avec d’autres personnes que sa bulle familiale. À cet effet, les régions plus touristiques seront surveillées par les policiers. Les visites dans les maisons ne sont toujours pas permises. « Il est plus efficace de faire respecter le couvre-feu et les bulles familiales par les policiers que de faire des barrages », a ajouté le premier ministre.