Repas pour démunis : S’amuser et fraterniser au-delà du sport
Par Luc Robert
Près de 90 personnes ont participé au diner hot-dog de la Ligue de balle molle des Bébés-Boomers, le mardi 22 août dernier, au parc Henri-Daoust de Saint-Jérôme.
L’activité était tenue pour les usagers et les travailleurs de la Hutte, édifiée dans l’ancien stationnement de l’église Sainte-Paule.
« On a décidé de jumeler notre dernier match de l’année, face à Blainville, pour offrir un diner gratuit aux gens dans le besoin. Tant les intervenants que les utilisateurs ont apprécié l’initiative du Club optimiste de Saint-Jérôme », a confié le maire Marc Bourcier, le Bob Bailey des Jérômiens au troisième sac.
L’événement a eu le mérite de rapprocher les sportifs des gens dans le besoin.
« C’est un beau lien avec la population. Les usagers de la Hutte ont fraternisé et nous avons eu du plaisir à les nourrir et à les écouter. Chaque cas est différent. Le suivi représente souvent le grand défi. Il y a du très bon monde parmi ces gens et de beaux efforts déployés par les travailleurs de la Hutte. Et à Saint-Jérôme, on aime faire bouger et fraterniser nos joueurs aînés », a ricané le maire.
L’infatiguable bénévole Normand Piché, Pierre Dagenais et Mado (marqueuse officielle) ont servi le modeste repas.
« Plusieurs démunis voulaient nous aider à distribuer la nourriture sur place. Souvent, ils ont juste besoin d’un coup de pouce d’aide dans la vie. Il y a du monde fier dans le groupe, d’autres étaient heureux d’enfiler trois chiens-chauds pour se rassasier. On a aimé socialiser avec eux », a convenu Normand « les chips » Piché, qui en a profité pour en distribuer…
Ce dernier agit maintenant comme entraîneur des bébés-boomers.
« Ça a permis aux joueurs et travailleurs de décrocher de la job, de jouer et de rencontrer des gens. Les démunis veulent dès maintenant que le diner hot-dog soit encore organisé en 2024 et devienne annuel. Je ne dis pas non, mais on prend ça un mois à la fois à mon âge. Pour ce qui est du pointage du match, disons que Blainville nous a rossé à une occasion et nous aussi. La rivalité amicale reprendra l’été prochain. »
La mécanique
Pour sa part, Marc Bourcier a précisé que la balle occupe toujours une place de choix dans son cœur.
« Le softball demeure toujours, après tant d’années, mon activité sportive estivale préférée, surtout à cause de mes coéquipiers, qui font en sorte qu’on se sent comme autrefois, quand j’évoluais au terrain Sainte-Marcelle, dans la ligue de balle du Baril. La « machine » (physique) est moins rapide, les pièces sont plus rares, mais ça fonctionne encore pas pire », a souligné celui qui doit dorénavant s’équiper dans les magasins aftermarkets…