« C’est ça qui est malade avec la musique : il n’y a jamais de fin, on s’améliore toujours ! » - Pascal Olivier (Photo : Courtoisie)

« Avec la musique, il n’y a jamais de fin : on s’améliore toujours ! »

Par Aurélie Moulun

Chaque jeudi soir, vous le voyez au Cerbère Resto-Pub à Saint-Jérôme. Seul, accompagné uniquement de sa guitare, de son kick et de ses pédales loop, Pascal Olivier est le chansonnier en résidence du Cerbère. Connu à Saint-Jérôme pour ses spectacles entraînants, le Journal a discuté avec Pascal de sa carrière en musique et en chanson.

Depuis son secondaire, Pascal savait d’une façon ou d’une autre qu’il était destiné à la musique. « Je voulais être différent et je ne voulais pas suivre la norme. Pour moi, c’était clair que je n’allais pas faire du 9 à 5 et que je n’aurais pas d’employeur », explique-t-il.

C’est donc au cégep qu’il s’est lancé dans un programme de musique, au cours duquel il s’est concentré sur la guitare. « Et de fil en aiguille, je suis allé vers le chant », ajoute-il. Ensuite, il a fait partie de plusieurs groupes de musique pour jouer à Montréal et dans les Laurentides.

La chanson : son métier

À partir de l’âge de 26 ans, les choses ont radicalement changé pour Pascal. « À 26 ans, je me suis dit que c’était comme ça que je voulais gagner ma vie. En
faisant de la musique. Alors j’ai décidé de me lancer complètement là-dedans. Je me suis dit : « même si je fais faillite, je m’en fou ! » »,
lance-t-il. À ce moment, il savait exactement ce qu’il voulait faire de sa vie.

Aujourd’hui à 30 ans, il ne regrette pas sa décision. « J’adore ce que je fais et je n’ai pas un autre travail à côté. C’est sûr que ce n’est pas toujours facile, il faut donner
le temps aux gens de nous connaître. Alors je ne suis pas sortie du bois, mais je suis capable de payer mes affaires »
, explique Pascal Olivier.

En travaillant dans un domaine très incertain, il soutient que le Cerbère lui a toutefois offert une certaine stabilité. « J’y suis chaque jeudi. Le Cerbère c’est la première place qui a vraiment cru en moi : ils m’ont donné une chance. Je leur en suis tellement reconnaissant ! », souligne le chanteur. Il raconte qu’il a d’ailleurs apprivoisé le public du Cerbère ce qui lui a permis d’être plus à l’aise à intégrer certaines de ses compositions personnelles dans le spectacle.

Le répertoire du chansonnier

« J’ai plus de 1 000 chansons dans mon répertoire ! Je passe du français à l’anglais, je peux chanter du Ed Sheeran comme du Justin Bieber ou du Kaïn. Mon répertoire est vraiment large », explique le chanteur.

Le style musical de Pascal Olivier est très varié. Il n’a pas un style de musique de prédilection. « Je me fie au vibe de la salle pour voir ce qui plaît et ce que je vais jouer. Il y a des chansons qui fonctionnent toujours, peu importe le public. Comme du CCR (Creedence Clearwater Revival), Hotel California (The Eagles) ou même Marine marchande (Cowboys Fringants). Tu serais surprise comment elle pogne celle-là ! Peu importe l’âge du public, tout le monde chante », souligne-t-il.

Pour le futur, Pascal Olivier souhaite voir sa carrière évoluer. Après avoir sorti un premier album de compositions, il désire continuer à gravir les échelons. « J’adore ce que je fais et mon but ultime, ça serait de gagner ma vie avec la musique. Je veux pouvoir faire ma propre musique. Et même passer à la radio ! », ajoute fièrement le chanteur.

Sa première fois sur scène !

« C’était dans une brasserie à Montréal. Je jouais avec un band et on faisait du classique rock ! On avait peu d’expérience à l’époque. Mais on était trois chanteurs et on faisait des harmonies, alors ça sonnait bien. Et malgré notre peu d’expérience, les gens réagissaient quand ils nous ont entendu chanter. On était contents ! Alors à partir de ce moment-là, on s’est mis à pratiquer en 4 et 6 fois par semaine », explique Pascal Olivier.

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