Pèlerinage Vimy : En Europe pour apprendre la Première Guerre mondiale
Par Simon Cordeau
Chaque année, la Fondation Vimy permet à une vingtaine de jeunes de se rendre en Europe pour visiter les lieux marquants de la Première Guerre mondiale, d’en apprendre sur l’histoire, et de partager leurs connaissances. Cette année, la Jérômienne Marie-Soleil Fortin, 16 ans, fait partie des 22 lauréats.
« Je suis énervée, un peu nerveuse. C’est quand même la première fois que je vais prendre l’avion », confie-t-elle en entrevue. Marie-Soleil s’envolera le 2 avril pour 9 jours de visites, de conférences et de discussions. Impliquée dans sa communauté, énergique, intéressée par l’histoire, elle a hâte d’en apprendre davantage sur ce conflit qui a bouleversé le monde pendant 4 ans.
Apprendre et transmettre
« J’aime l’histoire autour des guerres : les conditions de vie des soldats, les conditions sociales autour. Mais ce n’est pas juste le côté historique qui m’intéresse », explique l’élève de l’École polyvalente Saint-Jérôme. L’objectif du pèlerinage Vimy est aussi de contribuer à la communauté en transmettant la mémoire de ces évènements.
Parmi les visites de musées, de cimetières et de champs de bataille, Marie-Soleil est particulièrement intéressée par la commémoration de la bataille de la crête de Vimy, qui aura lieu le 9 avril. « C’est vraiment une grande cérémonie. C’est un moment très important de notre voyage. De pouvoir y assister avec d’anciens combattants, c’est vraiment un honneur. »
Les soldats canadiens connaissent la première bataille de leur histoire moderne, du 9 au 12 avril 1917, alors qu’ils réussissent à prendre la crête de Vimy. Mais environ 3 600 soldats y mourront et 7 100 seront blessés. « Je veux démontrer mon respect aux différents soldats », souligne Marie-Soleil.
Passion et curiosité
Elle croit aussi que l’expérience qu’elle vivra et les connaissances générales qu’elle accumule lui seront utiles au-delà de sa carrière. « C’est toujours agréable d’arriver dans une discussion et d’en savoir autant sur le sujet que ton interlocuteur. C’est autant l’autre qui peut nous en apprendre que nous qui pouvons lui en apprendre », illustre-t-elle.
La mission de la Fondation Vimy est d’ailleurs de garder vivantes la Première Guerre mondiale, sa mémoire et ses atrocités, pour éviter que cela ne se reproduise. « La Fondation Vimy souhaite apprendre aux jeunes l’importance des guerres mondiales, mais aussi de préserver l’héritage canadien », explique Marie-Soleil.
Pour suivre le pèlerinage des jeunes de la Fondation Vimy, rendez-vous sur la page Facebook de l’organisme ou son site web : fr.vimyfoundation.ca
