(Photo : Courtoisie)
Une mosaïque composée de 400 photos souligne l’implication des bénévoles dans les sociétés d’histoire et de généalogie de la région.

Préserver notre patrimoine par passion

Par Simon Cordeau

Pour souligner le travail indispensable des bénévoles derrière les 16 sociétés d’histoire et de généalogie dans la région, Loisirs Laurentides lançait le projet Empreinte, lundi 4 avril.

« On veut reconnaître leur implication. Beaucoup de bénévoles travaillent dans l’ombre, et souvent ils ne veulent pas être mis de l’avant. Mais on en a besoin dans ces organismes pour que ceux-ci restent en vie », souligne Dominic Brisson, agent de développement de Loisirs Laurentides.

Il rappelle que seules deux sociétés des Laurentides ont des employés permanents, soit celle de Saint-Jérôme et celle de Mont-Laurier. Tout le reste du travail de préservation de notre patrimoine est le fruit de bénévoles, passionnés d’histoire et de généalogie.

S’impliquer

À Saint-Jérôme, une mosaïque a été révélée à la Place de la Gare. Composée de 400 photos, elle forme une image du curé Labelle et met en lumière l’implication des bénévoles présents et passés. « Ça permet de réaliser l’impact de tous ceux qui s’impliquent », indique M. Brisson. Un code QR permet aussi aux passants de se rendre sur le site web de Loisirs Laurentides pour découvrir du contenu additionnel.

Pour 13 des sociétés, des capsules audios, narrées par Louis-Maxime Lockwell et disponibles en ligne, racontent l’implication de ces passionnés sous forme de contes. Les sociétés de Saint-Jérôme, de Val-Morin et de Mont-Laurier offrent quant à elles des capsules vidéos.

M. Brisson espère qu’elles inspireront aussi la relève à se mobiliser. « À chaque fois qu’une capsule se termine, on invite les gens à contacter la société, pour savoir comment s’impliquer. Qu’est-ce qu’on peut faire? Certaines sociétés s’intéressent à l’histoire, d’autres, à la généalogie, et plusieurs, aux deux. »

Préserver

Les bénévoles sont essentiels pour préserver notre histoire et notre patrimoine, tant locaux que régionaux, insiste M. Brisson.

« Ils reçoivent énormément de courriels et d’appels. Des gens ont des photos ou des objets historiques et ne savent pas quoi en faire. Les bénévoles passent de nombreuses heures à classer, à numériser et à pérenniser ces artéfacts. Souvent, ils font des petits musées et invitent les gens à les visiter. »

Dans les sociétés généalogiques, vous pouvez même avoir accès aux archives et à de l’aide pour une recherche, note M. Brisson. Les bénévoles participent aussi aux conseils d’administration et à la gestion de ces organismes à but non lucratif (OBNL).

Cependant, il s’agit souvent de personnes plus âgées. Avec la pandémie, leur implication a parfois été limitée, et il est difficile de recruter de la relève. « On voulait leur lever notre chapeau et les soutenir régionalement », souligne M. Brisson.

Visiter

Pour M. Brisson, le projet Empreinte est aussi une façon de faire rayonner les Laurentides, et de souligner l’interconnexion de son histoire.

« Quelqu’un va à la Place de la Gare et voit qu’il y a d’autres sociétés dans la région. C’est une façon de redécouvrir sa région, d’être touriste chez soi. Par exemple, il y en a une à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson? Tiens, ça fait longtemps que je ne suis pas allé. Ou je pourrais visiter celle d’Oka, et m’acheter du fromage en même temps », illustre-t-il.

Il souligne également que, depuis la COVID, beaucoup de nouvelles personnes sont déménagées dans les Laurentides.

« Il y a vraiment de belles découvertes à faire, autant pour les gens de notre région que pour ceux de l’extérieur. »

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