5 athlètes qui ont marqué l’année
Par Luc Robert
Plusieurs porte-couleurs laurentiens se sont distingués dans diverses disciplines, au cours de la dernière année sportive. Nous soulignons le mérite de cinq d’entre eux (elles).
Maghalie Rochette (cyclo-cross)
La cycliste adéloise Maghalie Rochette a remporté trois des quatre courses de cyclo-cross auxquelles elle a participé en sol américain.
L’athlète a réalisé un doublé à New York, avant de monter à nouveau sur la plus haute marche du podium à Baltimore, au Maryland.
À 28 ans, Rochette a compétitionné contre les têtes d’affiches mondiales de la discipline, qui ont convergé vers les États-Unis, en 2021. La Laurentienne s’est même permise des portions de plusieurs épreuves devant les ténors du cyclo-cross.
Maghalie Rochette et son entraîneur David Gagnon ont effectué 11 heures de conduite pour participer aux épreuves d’Iowa City et de Fayetteville, en Arkansas.
–
Kassandra Lesieur-Michaud (hockey-balle)
L’attaquante Kassandra Lesieur-Michaud, de Sainte-Sophie, a remporté l’or aux Championnats du monde de hockey-balle féminin, disputés à Orimattila, en Finlande.
Elle arborait fièrement l’uniforme d’Équipe Québec, du 23 octobre au 2 novembre, sur le vieux continent. Les Fleurs de lysés ont vaincu la République tchèque, 5 à 4, en grande finale. À 24 ans, Kassandra a renoué avec joie avec son sport de prédilection, car une 7e commotion avait compromis sa carrière, au hockey sur glace.
C’est dans l’uniforme du Grand Royal qu’elle a remporté un tournoi saisonnier au hockey-balle, pour ensuite enlever les séries éliminatoires de la Ligue élite féminine du Québec, qui renferme sept clubs.
–
Elizabeth Hosking (planche à neige)
La planchiste Elizabeth Hosking, de Mille-Isle, représente un sérieux espoir de médailles aux Jeux olympiques d’hiver de 2022, elle qui a été la plus jeune athlète membre de l’équipe canadienne à 16 ans, lors des précédents Jeux tenus à PyeongChang, en 2018.
La planchiste a terminé au pied du podium (4e place) à la Coupe du monde de Copper, au Colorado, en décembre dernier. Elle a été la première canadienne à réussir en compétition une rotation 1080 degrés à deux reprises, soit sa nouvelle descente.
En qualifications, elle avait terminé 2e de sa vague, avec 81 points. Une performance de la sorte, à moins de deux mois des Jeux de Pékin, lui permet de rêver à tous les espoirs.
–
Émile Nadeau (saut à ski)
Après ses performances en croissance constante en 2021, une participation aux Jeux olympiques de Pékin n’est pas exclue pour Émile Nadeau.
Membre de l’équipe nationale de saut à ski acrobatique NextGen, il a pris les bouchées doubles, l’été dernier, sur les rampes d’eau à Québec. Il a poursuivi son ascension du circuit de la Coupe du monde, en Finlande.
Un camp annuel de 5 semaines s’est terminé de belle façon pour lui, à Ruka. Le Prévotois a amélioré une 1ère fois sa meilleure marque personnelle avec 103,74 pts et une 2e fois avec 104,13 pts. Il sera à surveiller à la Coupe du monde du Lac-Beauport, dès le 5 janvier, avec ses sauts triple-inversés.
–
Cendrine Browne (ski de fond)
La persévérance aura permis à la fondeuse Cendrine Browne de réintégrer en 2021 les rangs officiels de l’Équipe nationale de ski de fond du Canada.
La Prévostoise a été avisée que la combinaison de ses meilleures performances à vie, en 2020-2021, ainsi qu’une révision des critères de sélections, lui ont permis de reprendre sa place et son brevet d’athlète de Nordiq Canada.
L’athlète de 27 ans a pris en décembre une 36e place, en Suisse, à la Coupe du monde de ski de fond de Davos. Elle devra maintenant se tourner vers les sélections canadiennes, qui se dérouleront en janvier à Canmore, afin de décrocher son billet pour la Chine.