(Photo : Françoise Le Guen)
Un rassemblement avait lieu Place de la paix à Saint-Jérôme pour honorer la mémoire des 14 femmes tuées le 6 décembre 1989 à l’École polytechnique et toutes celles qui meurent encore ou subissent de la violence. Un événement organisé par le Comité local d’actions féministes (CLAF).

Commémoration du 6 décembre : pour ne pas oublier : Commémoration du 6 décembre : pour ne pas oublier

Par Rédaction

Françoise Le Guen, collaboration spéciale

Quatorze chandelles ont été allumées Place de la paix à Saint-Jérôme, pour honorer la mémoire des 14 femmes abattues il y a maintenant 29 ans, lors de la tragédie de l’École polytechnique du 6 décembre 1989.

Le 6 décembre marque la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes et clôturait la Campagne internationale de 12 jours d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes. Une campagne qui s’inscrit dans la mouvance de l’éveil collectif du mouvement #moiaussi.

Pour que cesse la violence

« On souligne l’assassinat des 14 femmes à la Polytechnique et toutes celles qui meurent encore ou disparaissent. Les taux de victimisation sont plus élevés chez les femmes autochtones et chez les femmes vivant avec un handicap », a souligné l’une des porte-parole du Comité local d’actions féministes (CLAF), organisateur de l’événement, formé du Centre de femmes Les Unes et les Autres, CALACS Laurentides, Droits et recours Laurentides, Le cercle des fermières St-Lucien et le Coin alpha.

Durant la campagne tous étaient invités à porter un ruban blanc encourageant à ne jamais commettre, tolérer, ni rester silencieux devant tout acte de violence envers les femmes. « En cette année post #moiaussi on a entendu des milliers de témoignages brisant le silence sur la violence sexuelle dont sont victimes encore trop de femmes et d’enfants ; c’est la preuve que la solidarité et le courage des femmes participent à faire avancer la société, mais tout n’est pas gagné, la parole des femmes est encore trop souvent remise en question ».

Lors de la commémoration les victimes ont été nommées, des rubans blancs ont été accrochés à l’un des arbres de la paix et le Comté lutte du CALACS Laurentides a présenté le slam féministe d’Émile Proulx-Cloutier, Force océane.

Poly se souvient

Hélène Thibault, de Saint-Colomban, était présente lors du massacre à la Polytechnique. « Dans ma tête, c’était des pétards, ça ne se pouvait pas que quelqu’un tire des gens. Il y a 29 ans, il n’y avait pas autant de fusillades que maintenant. Au Québec ça n’était jamais arrivé. »  Il lui restera à jamais des séquelles. Maintenant elle s’implique dans l’organisme Poly se souvient qui milite pour un meilleur contrôle des armes à feu. « Il est important de contrôler les armes en circulation pour que les gens qui ont des maladies mentales ou des haines particulières ne puissent pas avoir accès à des armes facilement, et de restreindre les armes automatiques, trop dangereuses. »

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