« Avant à Saint-Hippolyte, il n’y avait qu’un seul lac protégé par Hippolyte le héron. Sur le territoire, il habitait aussi trois âmes : celle du vent, celle de l’eau et celle du feu », raconte le réalisateur Charles-Antoine Thériault à l’autre bout du fil.
Ce dernier présentera la toute première légende sur la création des 62 lacs de la municipalité. Cendres : la légende du héron et des 62 lacs est un court-métrage qui arrime la poésie des mots à celle du mouvement.
« Au départ, ça devait être une vidéo corporative classique. Mais je trouvais qu’il y avait tellement quelque chose à faire ! Alors, j’ai proposé de faire un film avec ça », explique le réalisateur en entrevue avec le Journal.
Le projet, financé par la Municipalité de Saint-Hippolyte et réalisé en collaboration avec la compagnie de production Les Orphelins, sera d’ailleurs présenté au grand public le 2 juin à la cafétéria du parc du Grand-Héron.
La danse des âmes
Le court-métrage met de l’avant quatre personnages ou entités : le héron, qui est invisible, ainsi que les trois âmes : vent, eau et feu. Ces dernières sont interprétées par Miranda Chan qui les incarne à travers la danse.
« Ça a été beaucoup de travail parce que je ne connaissais pas grand-chose au vocabulaire de la danse ! », lance Charles-Antoine. Mais pour lui, il était impérial de vivre l’histoire à travers le mouvement.
« On a voulu que chaque personnage que Miranda interprète ait son propre style et sa propre façon de bouger, mais qu’ils racontent tous la même histoire d’un point de vue propre à chaque personnage. C’est pourquoi quand on regarde le film, la forêt bouge en ayant les pieds ancrés au sol tel un arbre. Le grand lac bouge au rythme du courant et du ruissellement du vent à sa surface et le vent se déplace, accélère, décélère, tourbillonne et est imprévisible. Le feu, tel le grand antagoniste qu’il est, bouge avec violence et veut s’approprier tout sur son passage », détaille-t-il dans un communiqué.
Une légende pour avoir un impact « dans la vraie vie »
« Une légende, ça marque une région. J’aimerais que les résidents la prennent et se l’approprient parce qu’il n’y en avait pas avant. La légende, c’est comme ça qu’on partage une histoire. Je ne voulais pas qu’on ait juste un impact sur le web, je voulais qu’on en ait un dans la vraie vie aussi », explique Charles-Antoine.
« Je voudrais qu’elle appartienne aux gens aussi parce que ce sont eux qui ont rendu ça possible. Il y a des citoyens qui nous ont prêté leur terrain pour nos tournages. Tout le monde a été super accueillant ! », dit-il fièrement.
Le réalisateur considère d’ailleurs que les images et le texte ont deux façons distinctes de parler aux téléspectateurs. « Je pense que le court-métrage invite à la réflexion et à l’analyse. Il y a un deuxième degré. À la première écoute, je pense qu’on est plus impressionnés par les images. Mais si on l’écoute une deuxième fois, on porte davantage attention à l’histoire et au texte »
« Un projet de passion »
En entrevue, Charles-Antoine souligne fièrement la cohésion de son équipe de travail. Celle-ci a d’ailleurs procédé au tournage de la majorité des images les 24 et 25 septembre derniers.
« C’est un projet de passion. Dans tous mes projets, je tiens mordicus à avoir du fun, alors je me suis entouré d’amis pour celui-ci. Je voulais mettre la sauce puisque c’est mon tout premier court-métrage. Et tout le monde a été challengé ! On a tourné pendant la nuit et on a mis la danseuse dans l’eau en plein mois de septembre. Ce sont tous des gens passionnés et on a vraiment pu être créatifs », raconte Charles-Antoine.
La narration du court-métrage est d’ailleurs assurée par l’actrice Marie Tiffo, une fierté pour lui. « Elle a passé quatre heures avec nous en studio. On avait décidé de changer des trucs dernière minutes et elle a accepté de refaire toute la narration dans la dernière heure », indique-t-il.
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