Cap-Jeunesse : Un étudiant blessé en relevant un défi
Par Luc Robert
Un incident s’est produit à l’école secondaire Cap-Jeunesse, le jeudi 23 mars dernier, lorsqu’un élève s’est blessé lors d’une chute. Selon divers témoignages recoupés, l’étudiant aurait sauté un palier d’escalier, avant de tomber contre le sol.
« L’élève a fait une mauvaise chute au sol, mais il va bien. Il y a eu un transport ambulancier. Mais je n’ai pas d’information à savoir s’il y a eu ou non un saut. Aucune enquête n’a été déclenchée. Ce type de situation fait partie de la vie de nos écoles et la direction a très bien su la gérer », a commenté Mme Nadyne Brochu, conseillère en communication au Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN).
Proactif, le directeur de l’institution, M. Dominic Fauvel, a tenu à rassurer les parents, tant par rapport à l’événement, qu’à la prévention à adopter face à de tels défis.
« Heureusement, l’élève s’en remettra, mais les conséquences auraient pu être graves. Des défis sont régulièrement lancés aux adolescents, notamment sur les médias sociaux. Les jeunes peuvent facilement se laisser influencer et (tenter de) de les relever, sans en comprendre tous les risques sur leur santé, physique ou psychologique », a-t-il rappelé dans une missive.
Prévention
Les parents sont appelés à intervenir pour prévenir les incidents pouvant découler de ces défis.
« Il faut développer les bons comportements à adopter vis-à-vis les défis qui peuvent lui être lancés. Ouvrir une discussion (avec votre enfant) pour lui rappeler les conséquences négatives qui peuvent survenir, s’il se laisse influencer, représente définitivement une stratégie gagnante. […] Cet enjeu prend de plus en plus de place dans la vie de nos adolescents », a évalué M. Fauvel.
Les policiers-éducateurs viennent aussi soutenir les jeunes dans le processus de prévention, à la maison d’enseignement du secteur Saint-Antoine. « Chaque année, nous sensibilisons les parents aux risques encourus par leurs enfants à relever des défis, qui se répandent sur les médias sociaux ou qui sont valorisés par des groupes de jeunes. La prévention se fait à longueur d’année dans nos écoles, par nos intervenants, nos enseignants et nos équipes de direction. Les policiers-éducateurs sont également très présents dans nos écoles secondaires et interviennent eux aussi pour faire de la sensibilisation auprès des élèves », a spécifié Mme Brochu.
Risques à éviter
Accepter un défi pour impressionner une bande d’amis ne vient pas sans risques élevés. « Les défis que relèvent les jeunes peuvent causer des blessures physiques de tout genre : un membre cassé, un coup sur la tête, des brûlures, etc. Une recherche à ce sujet (sur internet) permet de constater que nos jeunes peuvent se mettre à risque s’ils s’amusent à vouloir les relever », a-t-elle évoqué.