Cap Emploi et la rameuse Mylène Paquette s’associent
Par France Poirier
La rameuse océanique, conférencière et auteure, Mylène Paquette devient l’ambassadrice officielle de Cap Emploi. Celle qui donnait déjà des conférences aux participants de l’organisme des Laurentides a accepté d’associer son nom à une campagne de communications en 2022.
« C’est un véritable plaisir de m’associer à Cap Emploi car je me reconnais dans cette cause », explique celle qui a traversé l’Atlantique Nord à la rame en solitaire en 2013. « Je me sens vraiment sur mon X quand je rencontre des gens qui sont à un point tournant de leur vie. Ça ressemble beaucoup à mon propre parcours. En plus, garder le cap, en navigation, c’est fondamental. »
Le directeur général de Cap Emploi, Martin Petrarca, a souligné le courage de Mylène durant cet exploit. « La résilience dont Mylène a fait preuve durant les 129 jours de sa traversée légendaire, c’est toute une inspiration pour nos participants », explique-t-il. « Mylène communique sa passion avec franchise et humour. C’est cette même passion qui continue encore aujourd’hui de la pousser vers de nouveaux horizons et nous sommes très heureux de pouvoir compter sur sa personnalité pour nous faire rayonner dans les Laurentides. »
« Une clientèle qui me ressemble »
La clientèle de Cap Emploi lui ressemble, selon elle. « Je me suis retrouvée très tard à la croisée des chemins, ça m’a pris plusieurs années avant de savoir ce que je voulais faire dans la vie », raconte la maman d’un petit garçon de 2 ans et demi. Elle doit accoucher de son deuxième enfant le 1er janvier prochain.
Elle travaillait comme préposée aux bénéficiaires à l’hôpital Sainte-Justine. Une conversation avec une enfant malade a changé sa vie. « Je voulais me dépasser et faire face à ma grande peur de l’eau. Je m’intéressais à la navigation, mais je ne savais pas trop par où commencer. J’ai débuté l’élaboration de mon projet de traverser l’Atlantique Nord. Cette préparation a duré cinq ans. »
Un dur et long processus
Pour arriver à réaliser son projet, Mylène a vécu la pire tempête de sa vie. « Je ne mangeais pas à ma faim, à la recherche de financement. Je mangeais les restes des cabarets de mes patients, je fouillais même dans les poubelles. Je ne voulais pas lâcher parce que trop de gens fondaient des espoirs sur ce projet. Je donnais des conférences bénévolement et je demandais de me faire payer par les restes du buffet. Je mangeais des sandwiches pas de croûte pendant deux jours », se rappelle-t-elle en riant.
Elle se reconnaît dans les changements de vie des gens de Cap Emploi. « Ils apprennent à identifier leurs forces et leurs faiblesses. C’est important de savoir dans quoi on est bon et quelles sont nos faiblesses pour mieux avancer. »
« C’est une approche qui a bouleversé toutes les sphères de ma vie : sociale, sentimentale, financière, professionnelle, familiale, professionnelle, mes relations avec mes collègues, ma forme physique. Quand on choisit un nouvel objectif de vie, ça vient bouleverser beaucoup de choses et il faut savoir qu’on peut être bien dans tout ce processus », souligne Mylène Paquette.
« Quand on voit les changements de cap que l’ont fait, il faut les voir comme une aventure et on devient plus ouvert. Souvent, les gens voient ça comme un dur labeur, mais ça peut nous apporter quelque chose de grandiose. »
Mylène Paquette présente des conférences et écrit des livres. Même pendant la pandémie, elle a fait des conférences pour aider. Elle donnait des astuces en parlant de son confinement seule en mer. « Habituellement, je ne travaille pas l’été. J’ai été beaucoup sollicité. Il y avait beaucoup de détresse partout. »
1 commentaire
Je te trouve très courageuse et inspirante. Je viens d’écouter Marie-Claude et je trouve très spécial que tu es appelé ta fille Léontine. C’est le nom de ma mère qui est partie au ciel en janvier. Léontine est un nom qu’on ne voit pas souvent mais ce sont des femmes généreuses, courageuses et très familiales. Bonne journée et beaucoup de bonheur avec ta petite Léontine.