(Photo : Archives)

Alcool et drogue au volant : Les policiers intensifient leurs interventions

Par France Poirier

Depuis le 29 novembre et jusqu’au 2 janvier, tous les services de police du Québec, en collaboration avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), ainsi que les contrôleurs routiers, vont intensifier leurs interventions.

Celles-ci ont lieu dans le cadre de l’opération nationale concertée qui vise spécifiquement la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou la drogue. La Sûreté du Québec et les policiers de Saint-Jérôme seront présents aux abords des routes dans le cadre de contrôles routiers.

Ces interventions ont pour but de sensibiliser les automobilistes aux nombreux risques associés à la conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool et/ou la drogue. Dans le cadre de ces opérations de contrôle, il y aura des dépistages.

Planifier son retour

« Avoir recours à un conducteur désigné est une solution de rechange qui est efficace, simple et accessible, permettant de ramener tout le monde en sécurité. Planifier son retour avant le début de la soirée, en faisant notamment l’usage d’un conducteur désigné, c’est adopter un comportement responsable », peut-on lire dans le communiqué.

Les policiers veulent mettre en garde la population face aux différents mythes qui circulent en lien avec la possibilité de recouvrer sa capacité de conduire plus rapidement dans certaines circonstances. Uniquement le temps permet de dissiper les effets liés à la consommation d’alcool ou de drogue.

De plus, la pratique qui consiste à estimer son propre taux d’alcool avant de prendre le volant présente des risques importants. L’effet d’une seule consommation ne doit en aucun cas être sous-estimé. Lorsqu’on consomme, alcool ou drogue, on ne conduit pas, rappelle le Service de police.

La conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool ou la drogue demeure l’une des principales causes de décès sur les routes du Québec. Entre 2018 et 2022, en moyenne, l’alcool était en cause dans 25 % des collisions mortelles et dans 15 % des collisions avec blessés graves. (Source Sûreté du Québec)

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