Pierre Moreau et Philippe Couillard.

Abolition des CRÉ et des CLD et coupe de 300 M$

Le premier ministre du Québec a confirmé hier le nouveau pacte fiscal transitoire qui comprend la réduction de 300 M$ au budget des municipalités et la décentralisation des pouvoirs des Conférences régionales des élus (CRÉ) et des Centres locaux de développement (CLD) vers celles-ci.

«On ne peut plus vivre sur la carte de crédit ou dans le rouge», a indiqué Philippe Couillard (photo). Ces mesures transitoires représentent 1,2% des revenus des municipalités, explique-t-il, ce qui est proportionnel à la taille des budgets de celles-ci.

Si le gouvernement demande aux municipalités de se serrer la ceinture, la présidente de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Suzanne Roy, s’attend à ce que ce soit la dernière fois.

Pour sa part, le président de la Fédération québécoise des municipalités, Richard Lehoux, a indiqué que le milieu municipal doit faire sa part en vue de l’atteinte de l’équilibre budgétaire et que «nous ne pouvions faire autrement que de participer à ce difficile exercice».

Les villes de Montréal et Québec payeront le plus gros de la facture. Ces compressions sont de 20 M$ pour Québec et de 75 M$ pour Montréal. Les maires Denis Coderre et Régis Labeaume ont tous deux assuré que ces coupes ne se traduiraient pas en augmentation de taxes pour les citoyens.

L’abolition des CRÉ et des CLD permettra par ailleurs aux MRC de jouir d’une plus grande autonomie, a indiqué le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau (photo). Les responsabilités des CRÉ seront transférées aux MRC. Selon M. Couillard, la flexibilité est le mot clé du nouveau pacte.

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