(Photo : Archives)
M. Martin Labrosse.

Changement de garde – FHMSJ : Martin Labrosse se joint à Hockey Laurentides-Lanaudière

Par Luc Robert

Le président de la Fédération de hockey mineur de Saint-Jérôme (FHMSJ), Martin Labrosse, ne sollicitera pas de nouveau mandat à la tête de l’organisme. Il sera plutôt confirmé ce jeudi 30 mai à un poste d’administrateur au conseil d’administration de Hockey Laurentides-Lanaudière (HLL).

« Mon terme de président se terminerait normalement le 26 août prochain, mais une fois mon élection par acclamation confirmée à la région HLL lors de l’AGA du 30 mai (5 postes à combler), on me demande de démissionner de ma fonction actuelle à l’association locale, pour officialiser le nouveau poste. Je vais encore aider les Lions, mais cette fois à la région. Je ne partirai pas en sauvage, mais en préparant la transition. »

Prise de positions

Labrosse achève un mandat de deux ans à la FHMSJ. Certaines de ses prises de positions et changements ont créé des remous en cours de route, à la fédération jérômienne.

« Je n’ai aucune raison de partir, mais j’ai confiance à la relève. J’ai toujours cru au projet de saine gouvernance et nous avons pu procéder en groupe à des changements de statuts à la fédération. À force de fouiller et de lire sur la gouvernance, je crois avoir développé une certaine expertise. J’arriverai à la région avec mes qualités, mais aussi avec ma tête dure. Ça semble plus difficile à implanter partout (les comités de franchises), mais en me joignant à Hockey Laurentides-Lanaudière, j’entends faire du volet gouvernance ma spécialité comme porte-dossiers. Les Lions sont devenus un modèle en ce sens », a-t-il évalué.

Comités de franchise

L’instauration de comités de franchise qu’il souhaite implanter à HLL sont actuellement suspendus, en raison du moratoire d’un an décrété sur la création de celles-ci par le nouveau directeur-général de Hockey Québec, M. Stéphane Auger.

« On verra ce qu’il adviendra avec le travail d’une médiatrice dans le dossier. Abolir les conseils d’administrations devenait une possibilité, alors que le comité de franchise local relèverait de la région. Il y aurait alors un seul fournisseur de hockey par franchise. Dans une certaine fédération, présentement, le président n’a même pas été élu. Il faut moderniser ces pratiques. »

Martin Labrosse veut être partie prenante des changements pressentis, au lieu de les analyser à distance.

« Je pars avec le sentiment du devoir accompli à Saint-Jérôme. On a un CA très uni et il a prouvé ne pas se laisser marcher sur les pieds. J’ai aussi été critique envers Hockey Laurentides-Lanaudière à plusieurs reprises. On dit souvent que si tu critiques, tu es aussi bien d’avoir le courage pour venir prendre la chaleur que les gens en place reçoivent. J’ai pris l’expression au pied de la lettre en décidant de venir m’impliquer au régional. Ce n’est pas un poste rémunéré en tant que tel, mais des allocations sont prévues pour certaines de nos dépenses. Je vais à HLL pour faire une différence. »

Message enregistré ?

Hockey Québec se trouve également en transition. M. Labrosse y a aussi tenté sa chance.

« J’ai postulé à un poste d’administrateur à pourvoir au conseil d’administration de HQ. Une adjointe-administrative m’a répondu par écrit qu’après une analyse complète des quelques 70 dossiers reçus, ma candidature en vue des prochaines élections n’est pas retenue, que d’autres ayant un profil et des compétences plus proches de ce qu’ils souhaitent (ont été soumis). On me suggère de communiquer avec l’association de hockey mineur (AHM) de ma municipalité pour offrir mes services… Euh ? C’est un message enregistré de toute pièce et impersonnel comme réponse. Je suis président de mon AHM depuis deux ans, alors nul besoin de la contacter comme indiqué dans leur message programmé. On se retrouve sans candidat accepté de la région Laurentides-Lanaudière aux élections du CA à HQ, alors qu’il y aurait quatre candidats de la Montérégie retenus. Pourtant, HLL représente la deuxième région la plus dense en bassin de joueurs et joueuses au Québec. Ça fait deux poids, deux mesures comme procédé », a-t-il achevé.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *